Dylan est un jeune homme impressionnant, au sens littéral. Non seulement il débute sa chronique en fouillant dans le thème de mon prochain spectacle (la famille) mais en plus il sait détailler les influences musicales avec sérieux tout en arborant un titre d’un bel humour… Bref : une chronique comme on aimerait en lire plus souvent dans les médias.
Lors d’un prochain concert dans son lycée, Dylan s’est lancé un défi : me rejoindre sur scène pour chanter ce morceau à ma place ! Sinon, Dylan aime l’aloé vera, ce qui n’a aucun rapport mais qui reste intéressant.
Guillaume
« Guillaume te regarde, Big Brother ! »

Tel un père, Guillaume Barraband nous fait part de son expérience pour que chacun de nous dans notre société infantilisante puisse prendre conscience du monde qui nous emprisonne, et grandir !
Sorti du berceau avec son frère jumeau le Punk, mais rebelle à sa manière, Guillaume Barraband partage avec ce style un univers franchement rock, bien moins provocatrice et plus subtile. Pourtant, cela ne l’a pas empêché de s’armer de savoir et de culture en étudiant durant une décennie la musique classique, et le Jazz pendant 5 ans.
On ressent ses influences classiques dans l’harmonisation des chœurs, le punk dans la guitare électrique au son bien métallisé et le jazz dans sa guitare à la Django, souligné par une contrebasse en pizzicato qui fait swinguer ses paroles en mettant en avant sa voix soliste, au timbre si particulier mais ancré dans la grande tradition de la chanson française
Dans cette chanson quasi-pédagogique, où le titre, court mais efficace est repris sous formes d’anaphore répétée presque chaque phrase des deux couplets , Guillaume Barraband grave sur un sombre tableau noir une critique réaliste de l’éducation induite par notre société de masse, dictée par le big brother invisible qu’est le marketing qui s’immisce dans des instant les plus communs de notre quotidien « Comment me nourrir » aux moments les plus intimes « comment faire l’amour » !
Une chanson moralisatrice, au texte simple mais réfléchi, calqué sur une instru au service du texte. Quoi de mieux comme pédagogie ? Si seulement l’école pouvait s’en inspirer…
Dylan